Le pourquoi du comment ?
Allan Pease a écrit "En période de stress, les femmes parlent sans réfléchir. Les hommes, eux, agissent sans réfléchir.
Les choses sont ainsi faites que parfois l'on ne s'aperçoit de certaines évidences que lorsqu'elles sont mises en lumière par des circonstances particulières qui nous les font voir sous un jour nouveau.
Et si je dis ça, ce n'est pas par goût de la polémique oui, je sais que vous savez et que je sais aussi que souvent ou, mais pas là, je vous jure ou pour rajouter à la liste infinie déjà longue des différences hommes/femmes bien que ce soit très tentant, à vrai dire.
Et si je dis ça, ce n'est pas par goût de la polémique oui, je sais que vous savez et que je sais aussi que souvent ou, mais pas là, je vous jure ou pour rajouter à la liste infinie déjà longue des différences hommes/femmes bien que ce soit très tentant, à vrai dire.
Non, non.
C'est qu'un commentaire que l'on m'a fait m'a interpellé. Comme de juste, bien évidemment j'ai bien plus de questions que vraiment de réponses puisque comme le faisait remarquer perfidement un étudiant "si on fait le tour de la question, on revient au point de départ, non ? Donc ça ne mène nulle part..."
Brèfle. On me disait donc "un blog de GARCON, ça change !" et "le ton est différent, et [...] c'est le point de vue de l'autre côté [...] c'est autre chose."
Je me suis donc posé des questions là-dessus, sur ce que ça pouvait signifier, et surtout sur les raisons d'un tel état de fait.
C'est une chose que j'avais déjà vu quand j'avais commencé ce blog et tâché de mettre des liens vers des sîtes ou des blogs que j'aimais particulièrement ou que je suivais régulièrement : il y a peu de blog tenus par des hommes en fin de compte.
Il y a sans doute des milliards de raisons, mais j'en vois certaines, au moins deux principales, qui me sautent littéralement au visage :
Brèfle. On me disait donc "un blog de GARCON, ça change !" et "le ton est différent, et [...] c'est le point de vue de l'autre côté [...] c'est autre chose."
Je me suis donc posé des questions là-dessus, sur ce que ça pouvait signifier, et surtout sur les raisons d'un tel état de fait.
C'est une chose que j'avais déjà vu quand j'avais commencé ce blog et tâché de mettre des liens vers des sîtes ou des blogs que j'aimais particulièrement ou que je suivais régulièrement : il y a peu de blog tenus par des hommes en fin de compte.
Il y a sans doute des milliards de raisons, mais j'en vois certaines, au moins deux principales, qui me sautent littéralement au visage :
- D'abord, un homme c'est pas VRAIMENT fait pour communiquer, il n'y a qu'à voir les difficultés qu'il peut éprouver à dire ce qu'il ressent. Ce n'est pas qu'il ne ressent rien ah ben non, ce serait trop facile mais que l'analyser lui semble passablement compliqué et encore plus de le mettre en mots, sans compter que l'expérience lui a aussi prouvé appris que ce n'était jamais pas toujours une bonne idée.
Un exemple comme ça pour appuyer mes dires, l'idée que se fait un homme du téléphone n'a strictement rien à voir avec celle que s'en font les femmes.
Autant que je sache, pour une femme c'est un moyen de communication, quelque chose dont on se sert pour avoir un dialogue, entrer en relation et nouer des relations, parler de tout et de rien, rester en contact, épancher éventuellement ses états d'âme, bref communiquer et échanger des émotions.
Pas pour un homme. Rien à voir. Pour lui, un téléphone c'est un outil, ça sert à donner des renseignements, être joignable facilement, fixer des lieux et des dates, mettre des choses au point, prendre connaissance de quelque chose, énoncer des faits, se tenir au courant, bref à être utile et informatif.
C'est sans doute pour ça que parler de ce que l'on voit au jour le jour, de ce qui nous entoure, des petits malheurs du quotidien autant que des énormes soucis du monde, de l'effet et de l'impression que cela nous fait n'est pas des plus évidents pour un homme, qui est plutôt sur le mode informatif que sur celui du partage. Au lieu de donner son sentiment, ses impressions, il cherche, veut trouver et donner des faits.
- Ensuite, passer du coq à l'âne et discuter le bout de gras ou tailler la bavette suivant la métaphore bouchère/charcutière que l'on préfère en passant d'un sujet à l'autre du plus futile léger au plus surchiantissime sérieux demande une agilité mentale qui n'est pas le fort de la gent masculine. Là où les femmes sont habituées à être multicartes et à jongler entre différentes casquettes, un homme trouvera toujours plus efficace commode de faire les choses les unes après les autres soit-disant d'après les femmes, bande de scélérates pour les faire correctement et du mieux possible : il n'y a qu'un pas à franchir pour dire que les femmes sont généralistes alors que les hommes spécialisés.
Or, par sa forme de joyeux fourre-tout un peu foutraque les blogs sont plus adaptés au mélange des genres (bonjour BBK.mel...), au zig zag des pensées (bonjour io penso...), et aux péripéties existentielles (bonjour Douce Exigence...) bon j'arrète là, parce que sinon je pourrais continuer longtemps, bref avec des vrais morceaux de fille dedans (bonjour Pam...) comment ça vous m'aviez cru, vous êtes vraiment trop credules en fait !. Enfin, disons les blogs sur la vie au quotidien et les blogs d'humeur, parce qu'en matière de blogs thématiques les choses sont un peu différentes, et la proportion d'homme devant le clavier frise parfois la majorité absolue (la triade magique voitures-sport-politique bon en même temps on s'en serait pas douté, tiens).
Moralité de tout cela, la forme induit les auteur(e)s (je sais, normalement ça se féminise comme mot, mais j'ai du mal : Dieu que c'est laid !) et les centres d'intérêts tout autant à ce qu'il me semble, ce qui expliquerait l'ultra féminisation de la blogosphère mes très chères lectrices - et peut être lecteurs - arrivés jusqu'ici , non ?
Ceci dit, vous n'êtes peut être pas d'accord avec mes subtiles et fines déductions et mes prémisses stéréotypées spontanées...
Et c'est vrai, qu'on a pas avancé d'un iota pour ce qui est du ton !!! (on va dire que ce sera pour la prochaine fois...)